Partenariat transformationnel : la Guinée-Bissau démarre les travaux détaillés de faisabilité et de conception du projet hydroélectrique de 20 MW à ruissellement de la rivière Saltinho

Sous la devise directrice « MAINTENANT OU JAMAIS », la Conférence internationale sur l’énergie durable en Guinée-Bissau, tenue les 6 et 7 décembre 2018 à Bissau, avait appelé à un investissement de 700 millions de dollars. Aujourd’hui, une autre étape importante a été franchie.

À la suite d’un processus d’appel d’offres, le consortium COBA Consultores de Engenharia e Ambiete/Artelia Eau & Environnement (Portugal) a remporté un contrat de 1,5 million d’euros pour développer une étude de faisabilité bancable et une étude détaillée d’ingénierie et de conception sur le Projet hydroélectrique de ruissellement de la rivière Saltinho d’une capacité estimée à 20 MW. Le projet est situé en Guinée Bissau sur le fleuve Corubal, à environ 100 km au sud-est de la capitale Bissau.

Le projet transformationnel est développé par l’Organisation du bassin du fleuve Gambie ( OMVG ), l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel ( ONUDI ) et la Banque africaine de développement ( BAD ) avec le financement du Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique ( SEFA ), du Fonds mondial pour l’environnement. FEM ( FEM ) et la Banque autrichienne de développement ( OeEB ). Le projet fait partie d’un projet régional plus large d’extension du réseau OMVG, qui reliera les pays de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal.

Avec la centrale solaire photovoltaïque de 20 MW près de Bissau, le projet hydroélectrique de ruissellement de la rivière Saltinho constitue une contribution significative à la mise en œuvre du Plan d’action national pour les énergies renouvelables (NREAP) et du Plan national d’investissement dans les énergies durables (NSEIP) . À l’heure actuelle, plus de 50 millions d’euros d’investissements ont déjà été levés. Le projet Saltinho devrait nécessiter un volume d’investissement compris entre 60 et 100 millions d’euros.

Cela rapprochera la Guinée Bissau des objectifs fixés dans le Plan d’action national pour les énergies renouvelables (NREAP). La politique vise une pénétration de 50 % des énergies renouvelables dans la demande de pointe du réseau d’ici 2030. Dans ce scénario, environ 80 % de la population aura accès aux services électriques. Environ 9 % de la population sera desservie par des mini-réseaux hybrides et des systèmes autonomes basés sur les énergies renouvelables.

Depuis 2014, l’ONUDI et le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE) soutiennent le gouvernement de Guinée Bissau à travers le projet financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) « Promouvoir les investissements dans les énergies renouvelables dans le secteur électrique de Guinée Bissau ».